Swen découvre le tag en 1984 à travers une performance Live de Futura 2000. Il intègre les 93MC, groupe phare du graffiti français qui révolutionnera l’art du vandale dans les années 80 à 90. Ensemble, ils tagguent tout sur leur passage, rue, métro, avion (le Concorde !)… Les 93MC fusionnent avec les NTM, groupe déjà reconnu, pour former le crew 93NTM (93 NICK TA MERE), réunissant la crème du graffiti parisien !
Leur renommée dépasse les frontières
et s’exporte à Londres, Berlin, New York et dans la plupart des
grandes villes européennes. Swen et les 93MC s’expriment
désormais, aussi, dans un cadre plus convenu, murs et toiles. En
2009, ils organisent l’événement « Le JOUR J » sur la plaine à
Saint-Denis et réunissent le meilleur de la scène graffiti "Old School".
Voici le mur que Swen peindra en compagnie de Kea (Paris), Nel (Paris), 2Rode (Paris), Issam (Lille) sur le thème Old School graffiti
Plus d'infos sur les autres artistes à venir...
Zepha aka Vincent Abadie Hafez |
Cosmopolite, le travail de Vincent Abadie Hafez est le résultat de métissages, aux confluences de plusieurs cultures.
En 1989, c’est sous le pseudonyme de Zepha qu’il s’investit au sein du mouvement graffiti. C’est en banlieue parisienne qu’il commence à imposer son nom et celui de son équipe ; il ne s’arrêtera pas depuis…
Il s’approprie l’espace public et bouscule certaines habitudes visuelles : un combat graphique utopique s’engage contre un système guidé par un libéralisme sauvage mangeur d’hommes et son enfant terrible, la publicité.
Vincent Abadie Hafez développe un univers graphique et un langage visuel à travers lesquels se croisent l’influence du travail artisanal des anciennes civilisations, la calligraphie, l’immédiateté du mouvement Figuration libre, la spontanéité de l’ Abstraction lyrique et enfin la prise de risque aléatoire du graffiti.
La calligraphie arabe influence fortement son travail par le biais de sa rencontre avec le calligraphe Marocain Abdelatif Mustad et la découverte de l’artiste Soudanais Ahmed Abdel Aal.
Avec le style Kufique animé et le style Diwani, il retrouve le travail de composition, d’équilibre des lettres et la gestuelle propre au graffiti.
Un vocabulaire graphique singulier prend forme révélant un juste équilibre du trait instinctif et de la composition réfléchie, avec comme base de recherche la lettre. Quelle soit latine ou arabe, celle-ci est déformée, détournée, reliée, mélangée, accumulée, pour aboutir à une forme d’écriture onirique et labyrinthique.
Contrastes, oppositions et complémentarité enrichissent une production d’œuvres réalisées sur de multiples supports, usés par le temps, porteurs de mémoire, aboutissement d’un questionnement sur ce monde semblant oublier les principes mêmes de son existence…
Pour Zepha ce sera le thème caligraphie avec Lady Alézia et Puya Bagheri...Nous y reviendrons...
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