mercredi 27 mai 2015

BIAM#2 - Semaine 3

 Du 25 au 29 mai 2015

Psyckoze (France)

http://www.psyckoze.com/

(Intervention: Villeneuve d'Ascq, rue du Blason)

Psychoze No Limit est un artiste urbain.
Graffeur depuis la première heure en France, il alterne depuis plus de quinze ans les fresques grand format sur les murs de la ville et les expositions de peinture sur toiles dans les lieux atypiques.
Dans un cas comme dans l'autre, sa démarche reste la même: mettre l'art pictural à la portée de tous en l'installant dans la rue ou dans des lieux accessibles à tous.
Découvrez l'ensemble du parcours de Psychoze No Limit depuis 1984 sur son site web.





Bandi (Suisse)
www.facebook.com/nadib.bandi

(Intervention: Lille, croisement rue Vermersch/ rue du Faubourg d'Arras)

Originaire de France il vit actuellement à Genève en Suisse, Nadib alias Bandi, est à 34 ans un graffeur au style artistique bien à lui! En effet, nous ne parlons plus ici de graffiti constructif ou de « Post Graffiti Abstrait ».Une fusion entre des influences picturales antérieurs au graffiti et l’apport de ce dernier en terme de style et de support. Ne lui parlez surtout pas de street Art, car à ce jour, il n’a toujours pas compris ce que ça voulait dire…
Fasciné par le graff, Bandi s’essaya d’abord par faire quelques tags. C’est en 1996, après avoir vécu 2 ans à Paris qu’il se mit sérieusement à pratiquer le graffiti! Il puisera ensuite des influences hors graffiti (peinture abstraite du 20ème) puis en partant des défauts de son dessin pour aboutir empiriquement à un style qu’il espère continuer d’enrichir au fil du temps et des influences.
Des souvenirs il en a tellement qu’il lui est impossible d’en citer un en particulier !!! 



Nuria Mora (Espagne)
http://www.nuriamora.com/

(Intervention: Lille, rue d'Athènes)
Il y a quelque chose d'intrinsèquement subtil dans le travail de Nuria, qui vous amène à vous confrontez à vous même de façon inattendue, imprévue, mais toujours de manière délicate.
Est-ce que son travail s’inspire de la féminité?
Cependant il ne s’agit pas de féminité en termes de peinture, de thèmes spécifiquement féminins mais de la façon dont elle travaille avec son environnement.
Elle n’essaie pas de dominer cet environnement ni d’y attacher une signification, mais bien de capter et d'apprécier l'espace qui nous entoure, une façon nouvelle de voir notre milieu urbain.
Le travail de Nuria crée une interaction avec la surface, c’est un échange entre elle et la ville, mais il doit aussi être compris comme une tentative de créer un dialogue avec le public.

Elle appelle ainsi son travail « langue ouverte », de poésie silencieuse, sensible, marchant contre la saturation et la surcharge de signaux auxquels nous sommes soumis dans la vie urbaine quotidienne.

Par une pratique spontanée, respectueuse, considérant l'espace, l’endroit et le voisinage lui-même, Nuria essayent ainsi de créer « un lieu de libre pensée », «un espace de hors du temps » en utilisant une langue qui est « infinie », « abstraite »' et ainsi « universelle ».
En utilisant des installations, des vidéos, des peintures murales, de l'aquarelle, Nuria recrée ainsi son monde dans ce nouveau contexte, le connectant d'une façon ou d'une autre avec l'espace de la ville, avec le monde réel à l'extérieur de cet endroit.








Deris (Burkina Faso)


(Intervention: Lille, rue du Faubourg des Postes)

  
Connu sous le nom de Deris,( Issaka DERA ) cet artiste autodidacte avance sur le chemin de l’art en polyvalence. Séduit et convaincu au départ par le dessin, il se veut libre en s’exprimant. 
Il passe par la bande dessinée, la caricature, la calligraphie, aujourd’hui c'est le graffiti qui l’occupe le plus.
S’en suis un parcours artistique qui l'amène à participer à  nombre de festivals tel que Ouaga hip hop au Burkina Faso, Regraff au Benin, The Wall au Togo, et Festigraff 5 à Dakar au Sénégal.
Tantôt stagiaire, tantôt formateur, il est également précurseur et instigateur de l’art de rue au Burkina Faso.    


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire